On purge bébé

Le 25 avril avec les ADC et quelques collègues de Déclic de Molsheim nous sommes allées voir une pièce de théâtre intitulée « On purge bébé » aux Tanzmatten de Sélestat à 14 heures.

Dans ce cadre, Astrid, la chargée de communication des Tanzmatten, est venue le matin aux ADC pour nous présenter l’histoire. Cette pièce a été créée par Georges FEYDEAU au début du 20ème siècle. Cette comédie de mœurs se révèle être une satire d'un couple de nouveaux bourgeois en crise dans sa vie quotidienne.

Synopsis: Mr Follavoine, fabriquant de porcelaine attend avec impatience un haut fonctionnaire de l'état Mr Chouilloux, pour signer un contrat qui fera de lui le fournisseur officiel de pots de chambre de l'armée française. Mais sa femme Julie n'a qu'une idée en tête : soigner son fils de 7 ans Toto et ne pense qu'à une chose : « il faut purger bébé ». Bien sûr, celui-ci profite de cette situation... Il s'en découle une suite de quiproquos très cocasses.

Astrid nous a imprimé quelques passages de la pièce que nous avons lu en essayant d'y mettre le ton. Par deux on a inventé une petite histoire et incarné les personnages de Mr Follavoine et Julie sa femme. Chaque duo a interprété son sketch et Astrid est intervenue pour nous donner des conseils pour améliorer notre jeu. On a compris que ce n'est pas si facile de se mettre en scène.

A la fin de la matinée, on a mangé tous ensemble. C'était très convivial.

L’après-midi nous sommes allés aux Tanzmatten pour voir la pièce.

Dès le début, les comédiens ont su captiver notre attention et nous transmettre leurs émotions : leurs rires, leurs colères, leurs doutes...

Tout le groupe a apprécié cette pièce qui a été très bien interprétée .

Cela nous a donné envie de revenir pour admirer d'autres pièces de théâtre.

Ce compte-rendu a été rédigé par Elodie H. et Blandine F.

Tous au Parlement

Le 26 Janvier dernier, nous sommes allés visiter le Parlement Européen de Strasbourg.

Ce matin là, enveloppé par la lumière hivernale, le Parlement, édifice bâti d’acier et de verre paraissait d’argent. Nous fumes impressionnés par cette architecture et fébrile à l’idée de commencer notre visite.

Une partie du bâtiment ne semble pas terminé : symbole de l’Europe toujours en évolution, prête à accueillir de nouveaux états.

Après avoir passé le sas de sécurité, nous avons pénétré un autre monde : les murs, si haut d’acier et de verre (13000 m2, 17 étages), quasi transparents afin que traverse la lumière, une cour, une esplanade, un gigantesque espace … dans lequel on avait envie d’évoluer, de marcher, de se déplacer…

Puis ce fut l’entrée dans le bâtiment : le sas tout petit, voire exigu au vu de l’agora traversée. Mais continuons : l’allée verte constituée de très hauts philodendrons évoque un jardin, une forêt. C’est frais, vert, lumineux. Nous traversons cet espace, appelé La Rue, par un pont de bois ! De l’autre côté, l’escalator, d’une hauteur de 3 étages, nous propulse au niveau de l’Hémicycle, et c’est sans voix, dans une ambiance feutrée que nous y entrons.

Notre guide, passionné par l’institution, a su captiver notre attention sur le fonctionnement du Parlement Européen, nous avons appris ainsi que l’UE est l’unique institution internationale dont les membres sont élus au suffrage universel direct.

Les 500 millions d’Européens que nous sommes élisent 751 députés. Lors des sessions plénières les députés sont placés par parti politique et le nombre de nos représentants est proportionnel à la population de nos pays respectifs.

En savoir plus sur le pouvoir budgétaire du Parlement Européen et sur le FSE

Le Pouvoir Budgétaire :

Il agit sur 7 ans. Pour la période 2014/2020 le budget est de 960 milliards d’Euros répartis sur différentes actions :

– Conservation et gestion des ressources naturelles

– Affaires Internationales en tant que partenaire mondial

– Administration

– Liberté, Sécurité, Justice

– Compétitivité pour la croissance et l’emploi

– Cohésion pour la croissance et l’emploi, Cohésion Territoriale et Coopération (FSE)

LE FSE, Fond Social Européen :

C’est le principal levier de l’UE, pour la promotion de l’emploi. Son objectif

est de soutenir la création d’emploi de qualité et d’améliorer les

perspectives professionnelles des citoyens les moins qualifiés et

les plus exposés au chômage et à l’exclusion.

Le FSE intervient toujours en co-financement d’autres fonds publics et/ou privés (États, Collectivités locales, Entreprises, etc.).

Ce principe se traduit pour les porteurs de projets par la nécessité de trouver au préalable des financements auprès de leur partenaires ou sur leur trésorerie propre.

Le niveau de cofinancement est variable d’une région à l’autre et dépend de sa richesse relative.

Ce déplacement au Parlement Européen nous a permis de prendre la mesure des actions mises en place socialement, pour nous-même en France, mais aussi autours de nous en Europe, “chez nos voisins” : Belges, Allemands, Italiens, Espagnols ainsi que dans l’ensemble des 28 pays membres. Ces actions ne sont pas forcement visibles de l’extérieur du système. 

Unanimement, nous vous invitons à visiter ce lieu, à assister aux débats, aux sessions parlementaires, aux votes.

Le Parlement Européen est ouvert à tous, ce qui s’y passe est public, nous y sommes accueillis pour connaitre, comprendre l’importance de l’ Union Européenne et ce au-delà de nos frontières. 

Quelques liens utiles :

Pour plus d’informations sur le Parlement Européen : Parlement Européen : Site officiel

Pour plus d’informations sur le Fond Social Européen : Les actions du FSE en France

Pour visiter le Parlement Européen ou assister à une session : Parlement Européen : Visites et informations


Atelier image et estime de soi avec Redécome

Véronique vous parle des ateliers thématiques « Image et estime de soi » animés par l’association Rédécome. Cette association, basée à Bischheim aide les personnes éloignées de l’emploi à valoriser leur image personnelle.

Jeudi 23 mars, nous sommes allées à un atelier relooking. On avait rendez-vous pour 9h à Bischheim. Nous y sommes allées en voiture avec Yamina.

 

Arrivées là-bas, l’équipe de Rédécome nous a très bien accueillies. La responsable qui s’appelle Odile nous a fait visiter les locaux.

 

 

Après la visite, elle a discuté avec chacune d’entre nous pour savoir la coupe qu’on voulait.

Une fois que chacune eut choisi ce qu’elle voulait, la coiffeuse a pu commencer à nous relooker.

 

 

C’était bien organisé, pendant qu’une d’entre nous se faisait coiffer, Odile pouvait soit maquiller une autre personne ou bien lui faire un soin du visage. Arrivées à la pause déjeuner, nous nous sommes réunies autour d’une table et nous avons pu déguster les pizzas que nous avions commandées. Après la pause, Odile et la coiffeuse ont continué avec celles qui n’étaient pas encore passées. Une fois que tout le monde fut passé, il était l’heure de retourner à Sélestat.

 

C’était une journée agréable, nous avons appris pas mal de choses. Par exemple : la façon de se maquiller en fonction de la couleur de nos yeux, comment choisir sa coupe pour illuminer le visage, etc. Les personnes qui nous ont accueillies étaient très sympathiques. Ce serait à refaire avec grand plaisir.

 

Vendredi 24 mars, Odile est venue sur Sélestat pour nous parler de l’estime de soi. Elle nous a donné quelques conseils sur la façon de s’habiller lors d’un entretien, comment avoir confiance en soi …

 

J’ai beaucoup apprécié ces deux journées.

 
Véronique

Les aides à l’emploi pour les femmes

Ce sujet m’a été inspiré par mon expérience personnelle mais aussi par la rencontre de femmes au ADC et ailleurs, vivant une situation de recherche d’emploi après avoir élevé leurs enfants, après une longue maladie, ou simplement en changeant de région pour suivre leur conjoint.

Laurene


Nous traitons ci-dessous, des moyens et techniques pour aider les femmes à se réinsérer dans la vie professionnelle  : soutiens, financements et formations.

 

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Les services publics et certaines associations aident les femmes à trouver ou à retrouver un emploi.

LES ASSOCIATIONS

  • Le C.N.I.D.F.F. (Centre National d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles) informe, oriente et accompagne les femmes dans leurs démarches d’insertion professionnelle.
    Adresse : 24 rue du 22 Novembre 67000 STRASBOURG – Tel : 03.88.61.65.58
    www.infofemmes.com
  • RETRAVAILLER : c’est une association qui aide prioritairement les femmes à retrouver un emploi après avoir élevé leurs enfants. Elle aide aussi à renouer avec la réalité professionnelle, gérer les demandes de formation, suivre un bilan de compétences ou une validation des acquis de l’expérience, etc….
    www.retravailler.org
  • Force Femmes permet de trouver des conseils de professionnelles pour vous aider dans vos démarches.
    www.forcefemmes.com, rubrique Conseils de Pro.

 

LES FINANCEMENTS

  • L’AGEPI (Aide à la Garde d’Enfants pour les Parents Isolés)
    Les mères isolées qui reprennent un emploi ou suivent une formation indemnisée ou non par Pôle emploi, peuvent recevoir de 170 à 520 euros par mois pour la garde de leurs enfants pendant 1 an (en fonction du nombre d’enfants de moins de 10 ans et du nombre d’heures de travail).
    S’adresser à Pôle emploi.
  • Le FGIP (Fonds de Garantie à l’Initiative des Femmes)
    Il facilite l’accès au crédit bancaire des femmes, visant à financer la création, la reprise ou le développement de leur entreprise. Il intervient sur des prêts d’un montant de 5 000 € minimum et couvre 70 % du montant du prêt, dans la limite de 45 000 €sur 2 à 7 ans.
    www.femmeactive.org

 

LES FORMATIONS

  • Vers plus de mixité : Pôle emploi joue sur la mixité et l’égalité hommes et femmes pour la formation et le retour à l’emploi.
    S’adresser à Pôle emploi
  • Pour bénéficier d’une formation, que vous ayez travaillé ou pas, vous devez vous inscrire à Pôle Emploi.
    Ensuite, un certain nombre d’aides peuvent vous être attribuées comme l’Aide au Projet Insertion (octroyée par la CAF), ou Allocation d’Aide au Retour à l’Emploi Formation.
    www.vosdroits-service-public.fr et www.unedic.org.
  • AFPA : Femmes/Hommes osez d’autres métiers vous permet de découvrir des secteurs et des métiers qui recrutent quelque soit votre âge, votre expérience, votre genre.
    www.afpa.fr

 

PETITE ASTUCE

  • Une application pour booster sa recherche d’emploi, créée par le Ministère des Familles et des experts des réseaux féminins d’entreprises : « LEADERSHIP POUR ELLES » aide les femmes à progresser dans leur carrière : quiz, conseils, etc ….

Interview d’une ancienne bénéficiaire

Projet professionnel

Nous remercions Céline d’avoir bien voulu répondre à nos questions.

Quelle était ta situation avant de venir aux ADC ?

Avant de venir aux ADC, j’étais à la recherche d’un emploi en tant qu’assistante administrative ou commerciale depuis presque 3 ans. J’étais donc en fin de droits Pôle Emploi et bénéficiaire du RSA. Je stagnais, j’avais perdu ma motivation et l’espoir de retrouver un emploi.

Comment as tu été orientée vers les ADC ?

J’ai été orientée vers les ADC par Pôle Emploi.

Quels sont les ateliers auxquels tu as participé ? Pourquoi as-tu voulu participer à ces ateliers ?

J’ai participé aux ateliers communication et entreprise, multimédia, sport et arts plastiques. J’ai voulu participer aux deux premiers ateliers pour améliorer ma communication professionnelle, pouvoir échanger, apprendre de nouvelles choses (surtout en multimédia). Je me suis inscrite à l’atelier sport pour améliorer ma condition physique et me sentir bien dans mon corps. Puis, je me suis inscrite à l’atelier arts-plastiques car j’aime les travaux manuels et pouvoir utiliser ma créativité.

Que t’ont apporté les ateliers ? En quoi t’ont-ils aidé ? Qu’est que tu as aimé ?

Les ateliers m’ont redonné confiance en moi et m’ont permis de rencontrer des gens formidables. Dans la société d’aujourd’hui, quand tu n’as pas d’emploi, tu peux être mis à l’écart et perdre toute confiance en toi, avoir l’impression de ne rien valoir. Les ADC m’ont permis réellement de me sentir à ma place, de sentir que j’ai une valeur et que ce que j’ai à dire peut être intéressant. Ce que j’ai aimé dans les ateliers ce sont les belles rencontres que j’ai pu faire et la bonne ambiance. On nous donne de l’importance et on peut être amené à travailler sur des projets valorisants comme la présentation des ADC à l’aide de panneaux lors des portes ouvertes de la Maison de la Solidarité ou la création du site web des ADC.

Selon toi, participer aux ateliers aide-t-il les personnes à trouver ou retrouver le chemin de l’emploi ?

Oui bien sûr, je pense que les ateliers peuvent nous aider à trouver un emploi. Les ateliers nous aident à reprendre confiance en nous, ce qui est un atout certain sur le chemin vers l’emploi. Dans l’atelier communication et entreprise par exemple, nous pouvons nous entraîner aux entretiens d’embauche, améliorer notre communication.

A quel moment as tu quitté les ADC ?

J’ai quitté les ateliers 5-6 mois après les avoir intégrés car j’ai trouvé un emploi.

Quel emploi occupes-tu actuellement ? Comment as-tu trouvé cet emploi ?

Je suis actuellement instructrice administrative pour le Conseil Départemental au Service de Protection de l’Enfance. J’ai trouvé cet emploi par le biais des ADC qui ont transmis mon C.V. au Conseil Départemental. De là, j’ai été convoquée à un entretien d’embauche. Les ADC m’ont fortement aidée à préparer mon entretien : sans eux je ne suis pas sûre que j’aurais obtenu le poste.

Quel type de contrat as-tu signé ?

J’ai signé un contrat aidé CAE-CUI de 1 an.

Comment cela se passe dans ton emploi actuel ?

Mon travail se passe très bien, mes tâches sont très intéressantes et je me sens réellement utile. Ayant travaillé dans le privé auparavant, je me suis rendue compte que le social était vraiment le domaine dans lequel je me sens bien. Mes collègues sont très sympas et il y a une vraie solidarité dans le travail.

Quels sont tes projets ?

En projet à court terme, je souhaiterais, enfin j’espère, voir mon contrat renouvelé. A long terme, je souhaiterais tenter de passer un concours pour pouvoir être titulaire et donc avoir un emploi sûr au Conseil Départemental.

La création du site internet des ADC

Multimédia

C'est grâce à un formidable travail d'équipe, que ce site internet, créé par un groupe de bénéficiaires des ADC dans le cadre de l'atelier Multimédia, a pu voir le jour.

Nous vous proposons de partager avec vous cette expérience !

Après avoir consulté et critiqué différents sites internet, nous avons réfléchi à la présentation du site et à son contenu.

Au début, nous avions quelques difficultés à manipuler WordPress mais, au fur et à mesure des mois, nous avons appris à maîtriser les techniques de mise en page du site, à mettre en place la bannière, le logo, à insérer les textes rédigés et les photos sélectionnées, etc.

Cette expérience nous a beaucoup apporté : confiance en soi, affirmation de chacun dans le groupe, débats et argumentation, découverte des outils bureautiques et graphiques, etc. Nous avons aussi mieux compris le fonctionnement des ADC et sommes heureux de pouvoir les faire connaitre au grand public.

 

Cet atelier m’a permis non seulement de progresser au niveau multimédia mais il m’a aussi aidé à m’exprimer devant le groupe, à donner mon opinion tout en travaillant en équipe. Amélie

L’atelier multimédia m’a permis d’apprendre à être à l’aise avec le groupe et à m’exprimer pour avancer ensemble sur le site. Christelle

Cet atelier m'a fait découvrir de nouveaux logiciels. J'ai appris à travailler en équipe et à dialoguer avec le groupe. Béatrice

Pendant cet atelier, nous avons appris à travailler tous ensemble, au rythme de chacun, tout en nous entraidant : « Tout seul on va plus vite mais ensemble on va plus loin. » John